Les Kwèblouïs, insectes des forêts

Les Kwèblouïs

Description : Les Kwèblouïs sont de gros insectes de couleur verte, mesurant treize centimètres de long sur quatre de large. Armés de petites dents pointus, de deux petites pinces et d'un dard, ces petites bêtes se dirigent essentiellement grâce à leurs antennes. Celles-ci vivent en groupe sous la tutelle d'une reine pondeuse et élisent domicile dans ce que l'on nomme la Kwèblouïère (équivalent de la fourmilière, si l'on parle d'un animal issu d'un tout autre monde et qui n'existe pas dans les contrées de Vanaâ). Leurs mœurs ont tout d'une société organisée et hiérarchisée : la reine choisit des mâles qu'elle féconde pour ensuite les tuer et en faire son repas ; des nourrices s'occupent des oeufs ; après l'éclosion, certains deviennent des travailleurs et s'occupent de la vie dans la Kwèblouïère ; d'autres deviennent soldats et s'adonnent à la chasse.

Risque(s) que l'animal peut représenter : Si les travailleurs s'avèrent inoffensifs, les chasseurs, quant à eux, ne vont pas sans représenter quelque danger pour un voyageur solitaire. Cachés dans les feuilles des arbres dont leur carapace imite les couleurs, ils guettent leur future proie et se ruent sur elle en un même mouvement : un seul d'entre eux ne peut strictement rien contre un être de taille humaine, mais lorsqu'un flot de Kwèblouïs s'abat sur vous, il vous est bien plus difficile de vous défendre. Ils plantent leur dard dans votre peau, vous introduisent dans les veines un liquide soporifique, vous endorment par ce moyen, utilisent leur pinces et leurs dents pour vous dépecer, puis pour vous envoyer rejoindre le garde-manger de la Kwèblouïère -charmant avenir en perspective ! Il est possible de se défendre en groupe contre ces insectes : tandis qu'ils s'acharnent sur l'un, ses coéquipiers peuvent le défendre en les écrasant. Dépourvus de leurs antennes, ils ne sont plus capables de se repérer dans l'espace : n'hésitez pas à en faire votre cible principale ! Autre manière de se débarrasser de ces animaux : leur offrir une seconde proie, comme un morceau de viande ou une monture, sur laquelle ils se jetteront en oubliant la première -ils raffolent d'ailleurs du Fi Jan. Enfin, certaines incantations en Jhopaï permettent de les calmer en bouleversant leur perception.

Comestibilité : Certaines recettes indigènes proposent de faire griller des Kwèblouïs et des les consommer alors qu'ils sont tout chauds. Les amateurs de sensations fortes essaieront s'ils le désirent ; mais il est plutôt conseillé de s'abstenir...

Utilité : Si l'on récupère une dizaine de dards, on peut constituer un somnifère puissant. Mais il n'est pas évident de les extirper de leur corps d'origine ; pour ce faire, il faut que le Kwèblouï soit mort ou endormi. On dit également qu'un barde extrêmement habile serait capable de les soumettre à sa volonté, au moyen d'un chant en Jhopaï ; à ce jour, seul 'Muvâvuloulou, le plus illustre dans ce domaine, y est parvenu ; ceux qui ont voulu l'imiter par la suite ont commis un fausse note et, quand bien même cette dernière s'avéra quasi-imperceptible, se sont immédiatement faits manger. Bardes, si vous désirez tenter votre chance, à vos risques et périls !

Lieux de préférence : Les Kwèblouïs vivent uniquement dans les forêts situées au centre des terres de Vanaâ, dont celle de Kwabeï ; elles ont l'habitude d'installer leur Kwèblouïère dans le tronc d'un arbre.