Les Oïmaïs
•Espérance de vie : 175 ans (x1.75)
•Description : Vulgairement nommés "hommes-anges", les Oïmaïs sont des êtres ailés d'une très grande grace : ils doivent ce surnom aux grandes ailes qui ornent leur silhouette ; celles-ci peuvent mesurer jusqu'à un mètre et demi. Petite singularité : certains possèdent des oreilles d'elfe, d'autres d'humain, peut-être en fonction de leur origine (ce sujet est d'ailleurs source de ségrégation au sein de la race, les oreilles en pointe incarnant un sang pur). Il arrive que leurs yeux soient argentés, voire entièrement blancs, tout comme leurs cheveux.
Ces nobles créatures d'un mètre quatre-vingt dix pour la plupart, tout sexe confondu, se sont toujours montrées bien disposées à la guerre et très respectueuses du sens de l'honneur ; aussi leur piété envers Kwabvaï est-il inégalable ; il doit en fait s'agir de l'une des races les plus pieuses de tout Vanaâ, mais aussi des plus fières : comme la légende leur attribue une sang d'origine divine, la plupart des Oïmaïs ne manque pas d'exalter la noblesse de sa lignée, ce que de nombreuses autres races se plaisent à railler, d'autant qu'ils n'ont pas tous des oreilles pointues.
•Particularités : Si certains Oïmaïs ont un goût marqué pour le combat, d'autres sont d'un naturel plus doux et plus apte à apprendre la magie, à laquelle ils sont particulièrement sensibles. Cette race n'admet pas de compromis : l'individu est soit guerrier, soit mage, bien que certains fassent entorse à cette règle.
En tout cas, posséder de très grandes ailes à plumes est un atout considérable dans les escarmouches. Inutile de préciser qu'un choix s'impose au guerrier Oïmaï : soit il porte une armure lourde et renonce à voler (le poids de l'équipement oblige), soit il se contente d'être sommairement protégé et dispose alors des facultés que lui offrent ses ailes ; une armure moyenne lui laisse la capacité de réaliser des bons d'un mètre de haut à peine, lesquels peuvent cependant cependant se montrer utiles au corps à corps pour déstabiliser l'adversaire. Pour un mage, il est tout à fait possible de lancer un sort en plein vol, ce qui ne manque pas de constituer un atout redoutable.
Cependant, les ailes ne constituent pas qu'un bienfait offert par les Dieux : un coup d'épée, une flèche bien placée ou le carreau d'une arbalète peuvent suffire à les blesser et à causer de pénibles souffrances chez l'individu, voire une chute mortelle s'il est touché en plein vol par un bon archer...
•Lieux de Prédilection : La ville de Dwanbeï pour la quasi-totalité des Oïmaïs, bien que de nombreux poètes et bardes exilés s'adonnent à leur art dans Sëulphlou Boësëaâ. Il faut également mentionner les proscrits (pour des raisons politiques, idéologiques ou autres), auxquels on coupe les ailes, et qui errent dans Vanaâ à la recherche d'un logis.