Aenor Noir-Orage

Nom : Noir-Orage

Prénom : Aenor

Surnom : La Sombrelame

Âge : 31 ans

Race : Humain

Classe: Pirate

Lieu d'origine : Royaume de Walaï

Description physique :
Je mesure 1m60, mon teint est basané,tanné presque, j'ai une longue cicatrice sur la joue droite et trois plus petites sur la joue gauche. Je suis assez trapu. Je garde mes cheveux attaché avec un bandana pourpre sale, la présence de l’accessoire étant obligatoire au vu de ma longueur capillaire. En effet mes cheveux m'arrivent jusqu'aux omoplates et sont d'un châtain des plus foncé. On m'a toujours trouvé un petit air nostalgique quand mon visage est au repos. Ne me posez pas la question de la beauté ou bien celle du charme, regardez moi, forgez vous votre opinion et surtout, gardez la pour vous. Ma pilosité ? Inexistante. Mes dents ? Évitons le sujet. Ma musculature ? assez développée mais je suis pas un monstre non plus. Mon dos porte les marques des coups de fouets du capitaine, de mon feu mon capitaine plutôt. Enfin. Arrêtons nous là veux-tu ?

Histoire :

Eh toi la,qu'as tu à m'observer depuis tout à l'heure ? J'ai beau ne pas être un bâtard, ce n'est pas parce que nous sommes à Talio que je fais laisser un autochtone me dévisager ! Quoi ? Comment je suis arrivé ici ? Pourquoi te raconterais-je ma vie, à toi, un inconnu ? Quoi que me diras tu tu ne sembles pas surpris de mon langage ni du terme "autochtone" que j'ai usité il y a quelques instants. Ainsi me trouverais-je en présence d'un esprit éclairé ? Soit ! Commande nous donc deux pintes ou plutôt deux vinaigres que ce taudis des quais ose servir !

Je suis né dans le royaume humain de Walaï, du moins je le pense car j'ai été trouvé bébé sur un quai d'un village humain. J'ai été retrouvé par un jeune pécheur qui me ramena chez lui. Je les toujours considéré, lui et sa femme, comme mes parents. J'ai donc grandis dans un foyer pauvre mais heureux. Des que j'eus 5 ans, je partis avec mon père à la pêche apprenant du coup à compter en comptant justement les poissons que nous remontions. Lors de mes 8 ans, notre village fut attaqué et ravagé par les pirates. Je fut épargné et embarqué comme "moussaillon" à bord du "Passeur d'Aurore". Je ne sus jamais ce qui était arrivé à mes parents puisque lors de l'attaque j'étais seul sur les quais à attendre mon père avant de rentrer manger. Le maitre-coq me pris sous son aile, enfin surtout il avait besoin d'un esclave qui pourrait faire à sa place toutes les sales besognes, du moins c'est ce que je pensais au début. J'étais désormais devenu le serveur attitré du navire. Je vécus donc sur ce navire, ne connaissant de la terre ferme que les quais des ports où nous pouvions accoster et les bordels et autres maisons de passes dans lesquels mon équipage dépensait sa solde.

Le maitre-coq était âgé d'un vingtaine d'année quand il m'a recueilli. Lui aussi avait été recueilli par l'équipage du navire, du moins le précédent. C'était un jeune homme cultivé qui collectait les livres que nous trouvions lors de nos rapines. Ainsi il m'appris à lire et écrire, espérant qu'un jour j'échappe à ce monde infâme. Au cours de ma vie sur le navire, je vis l'équipage évoluer et le capitaine changea de nombreuses fois. Je ne compte plus les mutineries auxquelles j'ai survécu. Toujours est-il que nous autres cuistots étions toujours épargnés. Lorsque je fus plus grand, on me forma aux différentes techniques de combat. Enfin j'ai surtout beaucoup appris seul. Certes mon maitre m'enseigna les techniques du maniement des armes à feu mais mes aptitudes aux armes "standard", j'ai été plutôt autodidacte. J'avais confectionné dans la cuisine un mannequin sur lequel je me défoulais quand j'en avais gros sur le cœur vois tu. Comme tu t'en doutes, j'ai servis de souffre douleur aux membres enfin aux pochtrons du navires ce qui a développé chez moi un sens de la survie et une certaine agilité. Au cours d'une attaque, alors que nous étions, le chef et moi, barricadé dans la cuisine, un coup de feu traversa la porte et toucha le maitre coq en pleine tête. Mort sur le coup. Je ne suis pas pour autant devenu le cuistot en chef puisque celui de l'équipage adverse fut capturé et mis au fourneau. Il y a eu directement dissension entre lui et moi. Je devais donc quitter ce navire.

Pendant 22 ans je suis resté sur ce navire mais, l'année dernière, profitant que nous mouillons dans d'eaux peu profondes, j’embarquais sur une chaloupe et, à la faveur de la nuit, je partis loin de cette vie de débauche.

Je m'éloignais donc du navire quand tout à coup une explosion fracassante se fit entendre ! J'avais en effet mis le feu aux poudres ainsi qu'a la réserve de rhum avant de m'enfuir. Je n'avais néanmoins pas prévu que l'onde de choc émise par l'explosion soit d'une telle force car elle submergea mon frêle esquif et m'envoya dans l'océan. Bien que savant parfaitement nager, je m'étais, lors de ma chute, cogné le sommet de mon crane sur mon embarcation. Sombrant peu à peu dans l'océan,je m’évanouis.

Je me suis réveillé sur une plage, non loin d'ici à vrai dire. Mon embarcation , enfin, du moins ce qu'il en restait, était échouée non loin de moi. Cependant nulle trace de mon matériel et de mes vivres. En me relevant, je vis une jeune demoiselle qui déambulait non loin. Lorsqu'elle m'aperçut elle hurla de peur et partit au loin. Certes c'était vexant mais en même temps, je n'avais qu'a suivre ses pas pour revenir à la civilisation.

J'arrivais donc dans la cité dans laquelle nous nous trouvons. Je me suis rendu compte rapidement que je devais vite trouver de quoi subsister.Je ne voulais pas reprendre la mer, repartir sur les flots, naviguer à nouveau. J'avais vécu presque toute ma vie sur l'océan. Je voulais vivre quelque chose de diffèrent, quelque chose de nouveau. Un nouveau continent s'ouvrait un moi comme une chance, un nouveau départ. Mais je devais travailler pour me nourrir, m'équiper ainsi que pour me loger. J'ai donc effectué divers emplois sur les quais pendant plus de 6 mois, me constituant donc un petit pécule.

Alors que je venais de finir une journée de labeur pendant laquelle j'avais décharger une cargaison de divers matériaux, j'étais revenu à l'auberge dans laquelle je résidais, celle où nous sommes à vrai dire, afin de me désaltérer. J'attendais devant ma chope, un miracle sans doute, espérant que la merde liquide qu'on m'avait servi se transforme en nectar quand tout à coup un bouseux couvert de boue sortit de je ne sais où passa la porte de la taverne. Après quelques minutes d'hésitation son regard tomba sur moi je sentit son poids peser sur moi. Après quelques instants je le défiais du regard et par une signe de tête l'invitait à ma table car son apparence je l'avoue m'intriguait. Nous échangeâmes alors les récits de nos existences respectives. Il s’avéra alors qu'il était plus vieux que moi et qu'il avait lui aussi soif d'aventure et qu'il était venu ici pour voir l'océan mais il s'était découvert une phobie de l'étendue bleue.

Je décidais alors de nous payer une tournée afin de célébrer notre association. J'ai découvert rapidement que mon nouveau compagnon, qui se prénommait Diz, ne tenait absolument pas la boisson et que cette dernière le transformait en un personnage rustre, bagarreur mais assez comique. Sentant que la situation allait vite dégénérer je mis vite nos affaires à la consigne de l'auberge et revins vite vers mon nouvel ami qui entre temps avait apostrophé une bande de marins à l'air bourru.

Comme prévu la bagarre arriva vite et nous avons vite fini dehors où nous nous endormîmes. Au lendemain matin,ce matin donc, nous nous sommes réveillés et sommes ensuite repartis à l'auberge prenant vite nos affaires. Nous devons nous rejoindre dans peu de temps devant la porte principale. Je te laisse maintenant, l'aventure m'appelle !



Profil psychologique :

Je trouve assez étrange que l'on me questionne à ce sujet. Jsuis un pirate quand même ! Jsuis sensé faire peur et du coup on ne devrait pas me poser cette question ! Enfin. J'ai passé mes premières années dans une maison heureuse où celui que j'ai considéré comme mon père m'a appris de bonnes valeurs comme la justice ou le partage. Et malgré plus de 20 ans dans un univers malsain, je crois toujours en ces choses. Je méprise et lutte avec acharnement contre toute trace d'asservissement et de tyrannie. Je ne suis pas quelqu'un de fier vois-tu, ni condescendant mais je ne suis pas non plus une peluche. Quand il faut se battre, je suis la. Je suis quelqu'un de révolté, peut-être impétueux. J'essaye le plus possible de parler correctement comme dans les livres que je lisais étant gamin mais parfois ma langue s’égare. J'ai un bon sens de l'humour et je suis un bon vivant. En gros, j'agis selon ma conscience, sans faire cas de ce que les autres peuvent penser de moi. Je vis ma vie, mais cela ne m’empêche pas d'être gentil et bienveillant. Je crois sincèrement en la bonté et au droit de chacun, mais je n'apprécie guère les regles ou les lois. Je deteste les gens qui intimident les autres et leur dise quoi faire. Je suis mes propres préceptes moraux qui, bien que bon, ne sont pas forcément en accord avec ceux des différentes sociétés.

Voilà ! Elle est validée ! Bon RP !