Les Terres de Vanaâ
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 Ysifaël Loùndemiel, prêtresse d'Uzïel.

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Ylmater
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Ylmater


Messages : 149
Date d'inscription : 24/06/2011

Feuille de Personnage
Classe: Prêtresse
Alignement: Neutre Bon
Niveau:
Ysifaël Loùndemiel, prêtresse d'Uzïel. Left_bar_bleue1/10Ysifaël Loùndemiel, prêtresse d'Uzïel. Empty_bar_bleue  (1/10)

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MessageSujet: Re: Ysifaël Loùndemiel, prêtresse d'Uzïel.   Ysifaël Loùndemiel, prêtresse d'Uzïel. EmptyMer 14 Déc - 13:24

Nom : Loùdomïel
Prénom : Ysifaël
Surnom : Fille du Voyage, surnom donnée à toutes les disciples de son ordre de prêtresses.
Âge : 58 ans (+/- 20 années humaines)
Race : Elfe Irisée
Lieu d'Origine : Sud d'Ounlou

Description Physique :

Comment pourrais-je me décrire sans déformer la vérité, faute d'avoir l’œil d'un autre pour me juger ? Mais je n'ai pas le choix, il faut en passer par là puisque vous insistez, vous Destins Cruels. Je suis une digne représentante du peuple des Elfes Irisés. Grande, fine, de hautes oreilles pointues, il n'y a rien pour venir ternir le rosé pâle de ma peau. De longs cheveux blonds, que j'aime à coiffer en entremêlements complexes, viennent former de douces alcôves pour deux yeux proches de l’Aigue-marine. Un bouton à peine plus rose marque mes lèvres fines toujours légèrement souriantes et avenantes.

Même si je n'en ai pas vraiment conscience, je me sens assez agréable à L’œil, du moins je me trouve dans l'ensemble harmonieuse dans les courbes de mon visage et de mon corps.

Pour finir, en tant que Disciple d'Uzïel et de Fille du Voyage, je ne quitte jamais ma tenue de voiles blancs, brumeuse, pas absolument opaque, ni la tiare de métal fin qui coiffe ma tête à la façon d'un diadème.


Histoire :

Une nuit de pleine lune, un ciel piqueté d'étoiles silencieuses, un paysage figé, endormi, à peine dérangé par le vol d'une chouette paresseuse qui aime à se laisser planer, laissant le faible vent s'épuiser pour elle.

D'abord un son sourd, puis le murmure d'une voix, l'éclat cristallin d'une larme qui s'approprie durant les brefs instant de sa vie les quelques rayons de la lune, blafarde. L'ombre avance et l'on reconnaît, dans le bruit sourd, le clapotement régulier de la marche d'un cavalier. La voix se fait presque entendre, mais l'on ne perçoit que les bribes de sanglots, étroitement liés à ce qui semblent être des excuses, murmurées, par la voix d'une femme. Se découpant à présent entièrement sur l'arête de la colline, la cavalière entame sa descente dans le creux grisonnant qui annonce l'arrivée prochaine d'une nouvelle élévation, mais cette fois-ci, ce sera la dernière. Le pas du cheval s'arrête enfin, les sanglots s'étouffent péniblement, il n'y a plus que les bruissements du tissu et le souffle de l'animal qui renâcle. La femme est descendue, une ombre silencieuse et sans nom, elle s'approche de l'autel qui se trouve en contre-bas d'un temple modeste, minuscule au milieu de ce vaste paysage, ridicule dès lors que la promeneuse aperçoit les falaises qui se trouvent sur le fond de cette toile nocturne.

Elle s'en va, d'abord lentement, droite sur le pur-sang immaculé qui l'avait conduite jusqu'ici, un léger vent vient faire battre sa cape. Le clapotement soudain s'accélère, les pleurs déferlent à nouveau, la capuche de l'ombre tombe laissant s'emplir de lumière une longue chevelure de l'argent lunaire, la silhouette s'éloigne de plus en plus vite, semant le cristal dans sa course, et bientôt s'évanouit derrière cette colline dont elle est venue.

Sur l'autel, un souffle de vent vient découvrir deux joues pâles, et après un moment de pieux silence, les cris de l'enfant brisent le calme, n'ayant pour seule réponse que les pas précipités d'une prêtresse, tout juste sorti de la prière, survolant la volée de marche pour aller récupérer, paniquée, cette offrande de la nuit.

Un sursaut, le souffle court, une main passée sur le visage comme pour s'assurer d'être bien soi, et l'endiguement d'un flot de larmes. Encore ce rêve ; toujours ce rêve. Un fantasme, la volonté inépuisable d'une mémoire coupable de n'avoir su être infaillible, tentant inlassablement d'effacer une blessure par la construction vaporeuse d'évènements trop solubles, bien vite délités par l'omniprésence du vide.

Je sens mon esprit émerger et ma main vient doucement recueillir un fin rideau de cheveux venu voiler des yeux que les rayons timides de la Lune aurait tôt fait de blesser. Je ne sais pas trop comment me sentir. Je me suis pourtant habituée à cette idée... Ne pas savoir. Mais le mal revient à la charge ces derniers temps. J'arrive avec une aisance douloureuse à en trouver la cause. Demain, à l'Aube, je quitterai le temple qui a jusqu'alors formé mon univers, mon cosmos. L'inquiétude a toujours réactivée cette peine en moi... Alors il n'est pas étonnant qu'à l'orée de ce pèlerinage je me sente si perturbée... Vingt ans... Vingt longues années pour quitter la robe de Fille du Voyage pour me vêtir humblement du vêtement de prêtresse.

Mon cœur s'est calmé, la peine s'est doucement dissipée, je rassemble autour de moi mon grand drap blanc et me lève, silencieuse, dans la pénombre de la Lune et des Étoiles. Je m'approche de la percée qui forme une fenêtre dans le mur de ma chambre, contemple un instant le paysage endormi et ondulé qui s'offre à moi avant de lui tourner le dos et de me diriger vers mon pupitre en bois gris. Je passe un doigts sur la rune gravée dans le cristal incrusté au-dessus du meuble, prononce son nom et aussitôt le halo bleuté de son pouvoir éclair le libre de cuir couleur de craie posé parfaitement, au milieu d'affaires soigneusement rangées.

Je m'assoie. Mes cheveux coule sur le drap cotonneux, comme autant de flot ondoyant sur les plages de coquillages nacrées. Je tend une main blanche vers ce libre et crasse du bout des doigts les lettres d'argent qui l'orne : « Vie d'Ysifaël Loùdomïel ». Un titre simple, définit par les pratiques ancestrales de ce lieu. « Une disciple d'Uzïel doit dans les jours précédents son départ, rédiger elle-même sa vie au sein du temple, et également celle qu'elle avait eue à l'extérieur de ces colonnes et murs. Elle laisse ensuite son œuvre inachevée et effectue un pèlerinage de vingt ans avant de revenir poursuivre cette œuvre en tant que nouvelle Sœur du Voyage. » Tel a parlé la divinité, tel il en a toujours été fait.

J'ouvre doucement le livre qui porte mon nom, goûtant au plaisir tranquille d'entendre le parchemin crisser et craquer tandis que je tourne les pages. Ma Guide m'a assuré que c'est un privilège que d'avoir un tel support, la plupart des disciples devant se contenter de rouleaux beaucoup plus sobres : « C'est là non pas le présent rituel de Guides à une Disciple mais plutôt le don affectueux de mères à leur fille. » Les larmes me montent déjà aux yeux au souvenir de ces paroles mais je me presse de les éparpiller sur mes joues d'un revers de main. Aucune goutte d'eau ne doit venir rencontrer la feuille sèche par accident.

Je me calme et reprend ma respiration, il faut que je relise une dernière fois cette œuvre sans prétention, avant que le soleil ne s montre et que mes pas me mènent au loin, loin du temple qui m'a vu grandir et fleurir.

- De mon origine, moi, Ysifaël Loùdomïel, baptisé ainsi par celles qui me trouvèrent, je ne sais rien. Abandonnée de nuit sur l'autel du temple d'Uzïel d'Ounlou, je ne me connais ni père ni mère, fille unique de la Lune et des Étoiles. Loués soient les dieux, il me fut donnée l'occasion de bénéficier de bien plus d'affection que je n'en aurais jamais demandé, au lieu d'une mère, c'est de quatorze que je me voyais dotée.

Mon enfance fut donc heureuse, bien que mon cœur ait toujours eu conscience de leur absence. La parole ne m'était pas encore venue, que déjà j'étais élevée au rythme des préceptes d'Uzïel. Prières, rites, études, j'étais menée par ce balancement régulier de devoirs cléricaux et d'épanouissement intellectuel, guidée par les bras tendres des Sœurs. Dès que je fus en âge de le faire, j'apprenais moi même à suivre cette danse, et non sans un certain plaisir, et non sans un grand Amour d'Uzïel qui me vint comme naturel.

C'est étrange, mais voilà déjà la fin de mon Incipit, que vous voulez que j'ajoutasse qui ne serait point dénué d'intérêt ? Je grandis tranquillement, vécu les premiers évènements de femme soutenue par mes Mères, me montrais studieuse et dévouée, habile à l'écriture et au geste du bâton. Si mes talents de cuisinière s'avérèrent absolument ignobles, mon don pour la couture me sauva d'une honte éternelle. Cela me servira-t-il pour mon voyage ? Je n'en ai indéniablement aucune idée. Mon cœur se transit d'effroi, mais l'Amour que l'on m'a donné me le réchauffe. Je prend Courage. Je veux être à mon tour une Sœur. Marcher dans le Chemin d'Uzïel pour que ma vie n'en soit que toujours plus belle. -

C'est court... Mais cela me plaît. Les pages suivantes seront beaucoup plus copieuses. On a refusé de m'écrire une enfance passionnante, je rédigerai un vie trépidante. A travers la tempête et le froid, à travers le labeur et la peur, à travers l'infini et l'inconnu, je marcherai, toujours droite, et parcourrai le monde, au nom d'Uzïel, guiderai les êtres et apporterai ma Lumière, car c'est ceci, mon vœu le plus cher.

Je referme le livre, le replace parfaitement au centre. Éteignant la lueur magique, je m'apprête à rejoindre de nouveau ma couche. Mes pieds survolent le sol, puis mon drap, un pas de trop... Je ne comprends pas que déjà, de tout son long, mon corps vient rencontrer l'asphalte cruelle du sol. Et le hululement tranquille d'une chouette à la fenêtre.

Profil Psychologique :

Calme, tranquille, douce mélopée d'écumes et de vagues brisées, et soudain, voilée de noire et de fureur, mugissements terrifiants de monstres des anciens temps. La mer, l'océan, voilà ce à quoi semble s'être lier mon esprit à force de l'apercevoir depuis les falaises du temple.

A mon habitude, je me présente comme une jeune femme posée et patiente, un très léger sourire toujours posé sur mes lèvres et un regard débordant d'honnêteté et parfois, à mon grand damne, de naïveté.
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