Les Koïls

Les Koïls

•Espérance de vie : 175 ans (x1.75)


•Description :

Bien que ce nom semble davantage masculin, les Koïls sont des femmes, et plus particulièrement, des naines que l'on peut reconnaître à leur surprenante "virilité". On les distingue des autres nains à leur chevelure rousse et aux nombreux tatouages gravés sur leur peau. Les épaules larges, les traits grossiers, le regard plein de fougue, certaines d'entre elles inspirent une crainte que même les mâles les plus robustes ne parviennent à contenir. Leur peau plus rose que la normale et leurs oreilles pointues donnent la sensation d'avoir affaire à de véritables démons.

La plupart des Koïls portent des habits très simples (des bandelettes, voire des haillons) et s'enduisent le visage de peintures guerrières pour effrayer leurs ennemis ; le port du casque est courant, sans être nécessaire, non pas tant pour se protéger que pour se donner l'allure de soldats. Si la discipline n'est pas leur point fort, une règle fondamentale est cependant respectée par toutes : elles ne combattent que le sein droit nu, non par érotisme, mais parce qu'une telle tenue facilite leurs mouvements et les rend meilleures archères.


•Orignes :

Les quelques bardes Koïls racontent qu'à l'origine, les Nains se montraient extrêmement sexistes envers leurs femmes : ils les enfermaient dans leurs demeures, les considéraient comme des êtres bons à faire des enfants et à les éduquer, multipliaient les moqueries à leur égard...

Mais un jour -le naturel farouche des nains l'exigeait-, une femme, du nom de Koïlia, incita les amies qu'elle rencontrait tous les jours en allant chercher de l'eau au puis à se révolter contre leurs maris. Le phénomène prit une ampleur considérable : des combats manquèrent d'éclater. La décision du Maître de guerre, averti de l'évènement, fut impitoyable : il décida de bannir toutes celles qui avaient participé à ces troubles.

Elles durent alors quitter les contrées de Xwën, mais parvinrent, malgré leur exil et le peu de cas fait au femmes dans Vanaâ, à survivre par un zèle mêlé de pragmatisme. Koïlia s'érigea à la tête de ses partenaires, et laissa son nom à cette toute nouvelle forme de clan. Il doit s'agir du seul mouvement féministe recencé depuis l'aube des temps ; pas étonnant, vu leur caractère, qu'il soit né chez les Nains !




•Particularités :

Ces femmes libres et affranchies de toute contrainte masculine font d'excellentes guerrières, particulièrement douées au tir à l'arc, là où les Nains de Xwën préfèrent les armes lourdes. Très respectueuses de Kwabvaï pour les valeurs qu'il incarne, nombreuses en sont les prêtresses ; la maîtrise de la magie inspirée par ce dieu est particulièrement aisée pour une Koïl. Autre particularité : ces femmes représentent probablement les meilleures cavalières de Vanaâ ; on les voit souvent monter des centaures, avec qui les relations sont particulièrement spontanées, peut-être par le caractère sauvage et farouche des deux races.


•Lieux de Prédilection :

Les Koïls n'ont pas de système politique organisé ni de nation ; elles vivent sauvagement, en pillant villes et villages. On les trouve surtout dans les territoires centraux et dans les landes.


•Nota Bene :

Tout amateur des joies qu'offre Maën Slan à nos sens pourrait légitimement se poser une question fondamentale au sujet des Koïls : étant donné qu'elles vivent au sein d'une tribu exclusivement féminine, comment parviennent-elles à se reproduire et à s'assurer une descendance ?

La réponse en est simple : lorsque ces fougueuses guerrières s'en prennent à un convoi pour en piller le contenu, elles n'éliminent pas systématiquement tous les marchands et soldats qui le composent : elles ne laissent en vie que les Elfes et les Nains, quand elles en trouvent ; le soir venu, elles leur imposent de coucher avec les plus mûres d'entre elles, afin qu'elles tombent enceinte. Il ne faudrait cependant pas croire que ces pauvres prisonniers soient grâciés pour aider la race Koïl à perdurer dans leur être ; bien au contraire, on les élimine sommairement, puisqu'ils ne sont plus d'aucune utilité à ces guerrières Naines (cette pratique révèle leur inégalable pragmatisme). Cependant, lorsqu'ils font preuve de virilité et de fertilité, les Koïls les conservent auprès d'elles, non comme partenaire, mais comme "poule pondeuse" (passez-nous l'expression) ; il arrive ainsi qu'un même homme ait engrossé un bon nombre de guerrières. Mais dès qu'ils vieillissent, ils ne doivent pas compter sur une espérance de vie très longue...

Parfois, pour s'amuser, les Koïls feignent de les laisser fuir, et s'adonnent à une joyeuse chasse à l'homme. Si à sa naissance, l'enfant est un garçon, elles l'abandonnent soit dans la nature, soit en le déposant dans un panier et en le laissant dériver au grès d'un fleuve. S'il s'agit d'une fille, elle est rudement éduquée aux mœurs violentes de ces pillardes. Ainsi la tribu demeure-t-elle exclusivement féminine. Ces dernières ne s'unissent qu'à des Nains et des Elfes afin de n'être point réduites à de simples Bâtardes, de préserver la pureté de leur sang, et de jouir de la vigueur des Nains et des talents magiques des Elfes. Ce mélange de races eut un impact étrange sur le physique des Koïls : elles sont devenus un peu plus grandes avec le temps et doivent en réalité leurs oreilles pointues à leur sang elfique.